A peine revenu du parc de Chichen Itza nous reprennons le bus pour Tulum plus au sud sur la côte est. Notre hébergement est superbe dans une résidence construite autour d’une piscine et d’un cénote privé à 2 km des plages.

JOUR 5 – Lundi 21 octobre – Tulum

Nous décidons de louer des vélos pour profiter de la côte et pouvoir nous arrêter à notre guise. Nous rejoignons le bord de mer, mais impossible de voir le moindre grain de sable : seules de grandes palissades longent les routes. Solène demande le chemin à deux personnes travaillant sur le bord de route. Non, personne ne va sur les plages, . Il n’y en a pas. Les hôtels ont privatisé les plages sur des kilomètres. Nous croisons des touristes épuisés, cherchant désespérément un coin pour se baigner. « Il y a un coin de baignade un kilomètre plus bas, au bord de la route », nous informent-ils. Et nous de leur répondre : « Il n’y a aucun accès sur le prochain kilomètre pour vous. » C’est ridicule.
Nous nous baignerons tout de même sur cette crique de fortune, où la mer y est tout à fait jolie, l’eau super bonne et parfaitement au goût des pélicans, qui plongent tête baissée pour attraper leur déjeuner.

Nous poursuivons vers le jardin En Cantado (enchanté). Solène a entendu parler d’un projet architectural un peu fou : un complexe hôtelier et résidentiel aux formes futuristes, alliant modernité et nature. Le parc hôtelier est encore en chantier et reste dissimulé dans la jungle, mais au milieu de tout cela, le jardin botanique a ouvert ses portes… bien qu’ils n’y en ait pas… de porte !
Des igloos difformes, des transats en béton et des cordages tréssés servant de terrasse ponctuent le jardin, qui regroupe une foule de plantes aromatiques et médicinales. C’est d’autant plus intéressant que Solène travaille sur ce genre de projet chez elle, dans l’Aveyron. Bien que son travail à la chaux pour les constructions utilise des matériaux 100 % naturels, les techniques semblent similaires, et le parc est une belle source d’inspiration.

Un peu plus loin, toujours dans cette même thématique, le musée SFER-IK propose une exposition de jeunes talents, imaginant des projets immobiliers, des installations urbaines ou des avancées technologiques alliant, par exemple, nature et intelligence artificielle. Le gagnant du concours est un Français : Antoine Bertin, avec son « The Bat Cloud », une installation sonore interactive inspirée des chauves-souris, qui utilise le son comme médium pour explorer la relation entre les humains et la nature.
Si l’exposition est un peu succincte, c’est surtout le lieu qui en impose : un mélange de béton et de lianes entrelacées, de grandes baies vitrées arrondies, offrant un espace vaste, insolite et harmonieux.

Catégories : Mexique

Simon

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