Côté Covid , pas de soucis, le test PCR revenant négatif, je peux donc m’envoler pour la Thaïlande après quelques jours à Paris.
Le vol Paris CDG / Koweit City se passe bien, l’avion est plein. Après une escale de 2 heures tranquilles, j’embarque à destination de Bangkok dans un avion à 3/4 vide. A l’arrivée, l’aéroport de Suvarnabhumi est désert, lui qui grouille généralement, c’est surprenant. Au bout des longs escalators, des centaines de chaises en plastiques attendent les passagers. Bien espacées entre elles, les voyageurs sont priés de s’y installer le temps que des agents en uniformes sanitaires viennent vérifier leur dossier « Thailand Pass ». C’est un peu stressant. Une fois libérés, nous devons nous diriger vers les bureaux d’immigration, ceux devant lesquels il fallait attendre plus d’une heure il y a encore quelques années, sont désormais accessibles et le fameux tampon est délivré en seulement quelques minutes.
Une fois les bagages récupérés, les nouveaux arrivants suivent le chemin vers le hall de l’aéroport où des bureaux éphémères ont été installés afin de dispacher les touristes vers leur taxi respectif, celui qui les emmenera directement vers un hôpital pour se faire tester avant de rejoindre les hôtels où les touristes devront attendre patientiemment leur résultat avant de pouvoir quitter l’établissement. Si j’arrive avec beaucoup de mal à me faire livrer un café dans ma chambre, les résultats ne se font pas trop attendre puisqu’à 18h30, on me fait savoir que tout est en ordre et donc que je peux sortir.
Je m’avance vers la « Beach Road » qui comme son nom l’indique longe la mer et là, c’est calme… Je n’aurai jamais pensé pouvoir dire que Pattaya est une ville calme. Pas d’embouteillage, pas de musiques extra-fortes se superposant pour attirer les badauds, pas de vieux farangs avec sa minette sous le bras… Bref, ce n’est plus Pattaya mais une station balnéaire tranquille et silencieuse qui s’offre à moi.

Je m’avance vers le grand shopping mall du centre ville, encore une fois, celui-ci est désertique, les 2 derniers étages qui accueillent d’innombrables restaurants font peine à déambuler tellement il n’y a personne.

Je continue mon chemin jusqu’à la célèbre « Walking Street », cette immense rue piétonne réunissant tous les bars et clubs dynamiques de la ville et bien si 2 ou 3 des plus célèbres établissements sont ouverts et acceuillent le peu de fétards de sortie ce lundi soir, la plupart des portes sont fermées. Je m’avance un peu mais préfère faire demi-tour, les néons sont etteints de toutes façons et des gens mal-intentionnés n’auraient aucun mal à se dissimuler dans cette avenue devenue obscure et malaisante.
Allons faire un tour vers « Boystown », la ruelle des bars gays… et ben voilà, comme d’hab, c’est « the place to be »! Les bars se sont associés pour offrir aux visiteurs un spectacle unique. Les clients sont installés sur les terrasse et le show se fait au milieu de la rue plutôt que sur les scènes intérieures. Chacun y trouve son compte, aucun des bars n’est vide et les clients peuvent profiter d’une bonne ambiance à l’air libre et donc plutôt sécuritaire en ces temps compliqués.

Le lendemain, je contacte mon amie Lam avec qui nous formions une belle équipe lorsque je travaillais à l’orphelinat. Je lui demande alors quand nous pourrons nous voir et malheureusement, elle me confirme qu’elle n’a toujours pas le droit de sortir de l’enceinte du foyer. Cela fait 2 ans, que les enfants et le personnel de l’établissement ne sortent pas. Certes l’orphelinat bénéficie d’un bel espace d’accueil avec un très grand terrain de jeu et même un grand potager mais 2 ans enfermés entre ces 4 murs isolés du monde… Si je comprend bien que l’isolement est sans doute la meilleure des solutions pour sauvegarder ce microcosme de la pandémie, je suis très déçu. Nucha et Boonyang eux sont confinés dans leur établissement scolaire respectif. Ce n’est donc pas encore cette année que je verrai mes petits bouts (de 18 ans).
Heureusement mon ami Ahed est là, il m’accueille pour le dîner dans son restaurant indien et nous rattrapons le temps perdu… mais finalement que c’est-il vraiment passé pendant ces 30 mois d’isolement ? Nous décidons de ne pas rester à Pattaya où je commence déjà à m’ennuyer et de partir à Bangkok pour y passer le week-end.


Simon

Destination tour du monde avec mon récit de voyage et mes bons plans Rejoignez-moi sur mon profil Google+

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